Titre VF : Australia Underground
Titre VO : Underground
Auteur : Andrew McGahan
Edition : Babel (2010)
Genre : Policier
Quatrième de couverture :
Leo James, promoteur véreux et cynique, a brillamment réussi dans les affaires en tirant profit de la notoriété de son frère Bernard, homme politique rusé et patient devenu Premier ministre d’Australie. Au beau milieu d’un cyclone qui ravage le Queensland, Leo se fait kidnapper par un commando de jihadistes qui compte l’utiliser pour faire chanter le gouvernement. Car cette Australie d’anticipation située en 2010 a, dans la foulée du 11 Septembre, fait alliance avec les Etats-Unis pour lutter contre le terrorisme international au point d’être devenue la tête de pont du nouveau totalitarisme. Des rues de la ville au désert aborigène, un pays entier est sous contrôle. Une seule lueur d’espoir dans cette réalité terrifiante : Australia Underground, un réseau de résistants issus de tous les milieux sociaux qui, dans l’ombre et avec une foi inébranlable, se battent pour que leur pays ne soit pas celui où la démocratie aura cessé d’être.
Mon avis :
Voilà un livre qui dormirait encore pour un moment dans ma PAL, si je ne l’avais pas tiré au sort lors d’un moment d’indécision totale sur la prochaine lecture. Et j’ai bien fait parce que j’ai beaucoup aimé, retrouver mon genre de prédilection m’a fait du bien et ce roman m’a surtout rassuré sur le fait que j’aime toujours les littératures policières. ^^
De quoi ça cause d’abord ? Principalement de la fuite de Leo James à travers une Australie en guerre totale contre le terrorisme et l’Islam et de l’ascension de ce type de gouvernement. Il y a une petite touche très agréable et censée d’anticipation ou de dystopie dans ce roman (L’action se passe en 2010 mais le livre est sorti en 2006.). La guerre contre le terrorisme suite à la destruction de Canberra est totale et l’accès à l’Australie est interdit aux musulmans et ceux qui étaient déjà sur place sont parqués dans des ghettos ou des enclaves culturelles. Les musulmans ne sont pas les seules victimes de ce gouvernement puisque toutes personnes opposée à ce dernier se retrouve dans le collimateur du gouvernement. Une vision qui fait froid dans le dos …
A cet aspect intelligent du roman, ajoutez y toutes les caractéristiques qui font un bon roman noir telles qu’un anti-héros un peu peureux mais attachant, des rebondissements, une bonne fin et vous avez Australia Underground.
Enfin, parmi les personnages, il n’y en a qu’un qui ne m’a pas interpellé, c’est celui d’Aicha. Elle est froide et n’a aucune émotion. J’aime les personnages durs, cyniques, froid mais seulement quand cela cache une sensibilité. Mais là, non. Rien.
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