Clap de fin

 

J’ai réfléchi avant d’écrire cet article mais les semaines puis les mois ont passé et je pense que la fin de ce blog est arrivée.

Honnêtement, depuis 2012/2013, ma motivation à écrire des chroniques a fluctué passant de périodes fructueuses à des périodes de vide intersidéral mais depuis quelques mois (au moins depuis le dernier article publié ici), je n’ai plus l’envie de chroniquer mes lectures ou de les partager. Ce n’est même pas une question de démotivation, c’est juste que la phase de chronique ne fait plus partie de ma routine de lectrice.

Ces derniers mois, j’ai aussi changé mes habitudes de lectures en me mettant à la lecture en anglais. Non seulement, mon rythme de lecture est passé de 9 à 10 livres par mois à même pas la moitié et la lecture en anglais n’a rien arrangé. Mais ça ne m’a pas gênée de mettre quasi 2 mois à lire Words of radiance de Brandon Sanderson, ça ne me gêne pas de ne lire plus que 3 livres par mois, tout comme ça ne me gêne pas de ne plus chroniquer. Je n’ai plus ce besoin de quantité que j’ai pu avoir mais contrairement à d’autres, j’estime qu’un blog doit avoir un rythme de publication régulier pour continuer.

Ainsi, après 8 ans, je donne son clap de fin. Et j’en profite pour vous remercier, vous n’étiez pas nombreux mais je voyais que même après des semaines ou des mois sans articles, vous étiez quand même là. Pour ça, merci beaucoup !

 

 

Eric-Emmanuel Schmitt – La part de l’autre

Quatrième de couverture : 

8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l’École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d’artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d’une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde…

 

Mon avis : 

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(bon, c’est pas vraiment la tête qu’on fait en lisant ce livre mais je vais pas adapter tous les gifs)

Il me semble avoir vu ce livre pour la première fois dans la bibliothèque maternelle mais je ne suis pas sûre de la véracité de ce souvenir. Enfin, ça doit faire 10 ans que j’ai connaissance de ce livre et l’envie de le lire mais j’avais toujours repoussé sa lecture.

C’est chose faite et je ne le regrette absolument pas. Déja, le thème me faisait vraiment envie. Et si ? Et si la vie d’Hitler avait pris un tournant totalement différent ce jour là, est-ce que le cours de l’Histoire aurait changé et si oui comment ? Bien sûr, les critiques ou détracteurs d’une telle possibilité pourraient dire que c’est idiot de dire que le sort de l’Europe dépend d’une non-admission, qu’Hitler aurait fini par suivre le même chemin. Mais au final, on en sait rien, peut-être que ça n’aurait rien changé ou ça aurait peut-être changé le cours de la vie d’Hitler.
Au final, c’est une réalité possible parmi d’autres que l’auteur a choisi de raconter avec La part de l’autre.

Niveau construction, le livre est construit en plusieurs parties et les chapitres des 2 Hitler s’alternent. Ainsi, on a ceux consacrés à Hitler, refusé aux Beaux-Arts de Vienne et ceux d’Adolf H. qui a été accepté.

Au début du livre, jusqu’à la guerre de 14-18, j’ai été surprise d’éprouver un peu d’empathie pour Hitler. Après tout, on nous le décrit comme quelqu’un dont le rêve le plus cher lui a été refusé, il a bien sûr des défauts comme celui de penser que son art est trop grand pour que le commun des mortels puisse le comprendre mais après tout, est-ce que ce n’est pas le cas de beaucoup de personnes ? Toutefois, une fois qu’Hitler découvre qu’il doit servir l’Allemagne et en devient fanatique, toute empathie a disparu et ses chapitres – bien qu’intéressant à lire – sont plus difficiles à lire. Sauf si vous vous sentez bien dans la tête d’un dictateur persuadé que le meilleur pour sa nation est de déclencher une guerre mondiale et d’exterminer une partie de la population. ^^

De l’autre côté, Adolf H. attire l’empathie du lecteur tout au long du roman et il est facile de s’attacher à lui ou aux personnes qui gravitent autour de lui.

De toutes les parties du livre, je pense que celle que j’ai préféré est-celle de la guerre de 14-18. En effet, c’est le seul événement que vont vivre les deux personnages mais qui va les affecter et les transformer différemment.

Des personnes pourraient être frileuses à l’idée de ce livre, elles pourraient 1) ne pas accepter d’humaniser Hitler ou encore 2) ne pas concevoir qu’un événement puisse changer la vie d’une personne ou 3)qu’Hitler était tout simplement mauvais ou 4)qu’on ne doit pas chercher à comprendre.

A ces gens, je répondrais : 1)qu’il n’y a aucun problème à humaniser Hitler (ou tout autre dictateur ou criminel) parce qu’Hitler était humain tout comme vous et moi et qu’il faut vivre dans le pays des Bisounours pour ne pas se rendre compte que la race humaine est capable du meilleur et du pire. 2) qu’en savez vous ? Imaginez que vous ayez suivi des études différentes. 3) Bon, le concept de Bien et de Mal, c’est pas aussi simple que ça. Il y a que dans les dessins animés que les Méchants agisse « parce que mouhahaha, je suis mauvais, mouhahaha ». En vrai, Hitler était persuadé de faire le meilleur pour l’Allemagne et personne ne commet des atrocités parce que « je suis mauvais ». C’est trop simple et comme on dit « l’enfer est pavé de bonnes intentions ». 4) Comme le dit l’auteur dans la postface, comprendre n’est pas justifier ou encore pardonner. De mon point de vue, comprendre peut permettre d’identifier ce qui amène une personne à pencher d’un côté. En chacun de nous, nous avons une « part sombre » et c’est justement cette part de l’autre que l’auteur développe dans les chapitres consacrés à Hitler.

Au final, cette lecture aura été un franc succès pour moi. Toutefois, je ne pense pas lire d’autres livres de l’auteur car c’est avant tout le thème qui m’a attiré et les thèmes de ses autres romans m’attirent moins (enfin pour ceux que je connais un petit peu).

Sabaa Tahir – Une braise sous la cendre

 

Veuillez me pardonner pour cette absence, j’étais partie pour aller sur Mars mais je me suis rendue compte que je n’aurais pas assez de carburant alors j’ai fait demi-tour.  Je ne sais pas si je vais retenter de partir alors je ne peux pas vous garantir que cette chronique sera suivie d’autres surtout que mon rythme de lecture est plus lent qu’auparavant. ou plutôt à tendance à varier. Du genre où je peux lire 200 pages en une journée et terminer un livre de 500 pages en 3 jours et ensuite rester une semaine sur un livre de 200 pages.

Avant de commencer, je vous préviens que j’ai changé les images d’appréciations, je vous invite donc à aller sur cette page pour savoir à quoi correspond chaque gif. 🙂

Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai. »

Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment.

 

Mon avis :

Quelque part entre tres-sympa et  giphy

Ce livre, je l’avais repéré depuis un moment avec tout le bien que ses lecteurs disaient de lui et j’ai enfin eu la chance de le trouver à la médiathèque.

La première chose qui m’a séduite, c’est l’univers crée par l’auteur car on est dans un mélange de Rome Antique pour l’organisation de la société et d’univers à la Mille-et-Une Nuit avec l’environnement géographique et les légendes mentionnant des djinns, des efrits, etc … Sachant que les univers médiévaux sont majoritaires dans la fantasy, j’ai beaucoup apprécié.

Une braise sous la cendre nous introduit les deux narrateurs. Laia est une érudite, elle vit avec ses grands-parents et son frère jusqu’au jour où ce quotidien précaire mais familier et rassurant vole en éclat. De son côté, Elias est sur le point de devenir un Mask, une sorte de soldat d’élite, connus pour être sur-entraînés, dangereux et impitoyable. Des deux narrateurs, c’est lui que j’ai préféré et de loin. J’ai plus aimé sa volonté de retrouver sa liberté que celle de Laia. Cependant, si cette dernière m’a légèrement moins plu, j’ai aimé qu’elle ne soit pas l’héroïne courageuse badass qui détruit tout son passage, j’ai aimé qu’elle se sente incapable de réussir sa mission. J’avoue aussi que la présence des Epreuves et les pouvoirs des Augures ont contribué à faire balancer ma préférence pour Elias et son intrigue.

Un autre personnage qui m’a beaucoup plu est celui d’Hélène et je suis ravie de voir que plusieurs chapitres lui sont consacrés dans le prochain tome.

Au niveau de l’intrigue, ce premier tome ne se contente pas d’introduire les personnages, de poser les bases de l’univers et de l’intrigue générale. Il se passe pas mal de choses et les héros prennent bien cher et pour nous – lecteurs – les pages tournent assez vite avec l’envie de savoir si les personnages vont réussir à s’en sortir.

Je ne reprocherai qu’une seule chose à ce roman, c’est la présence de 2 triangles amoureux entre-croisés mais heureusement, ces attirances restent en arrière plan de l’intrigue même si elles occupent régulièrement les pensées des protagonistes mais ça ne leur fais pas perdre de vue leur situation ou leur objectif.

Au final, Une braise sous la cendre est un premier roman plutôt réussi. Les amateurs d’univers originaux y retrouveront leur compte, tout comme ceux qui cherchent un roman bien rythmé et surtout ceux qui adorent les triangles amoureux. 😛

Comment ça s’est terminé ? /!\ ATTENTION !!! SPOILERS ALERT ! Ne surlignez le paragraphe suivant uniquement si vous avez lu ce premier tome ! Je m’en servirais d’aide à la mémoire quand je lirai le prochain

Laia a compris que son frère est gardé dans la prison de haute sécurité au Nord : Kauf. Elle a également appris que Mazen n’avait aucune intention de l’aider à sortir son frère de sa cellule. Cependant Keenan reste de son côté et lui fournit un moyen d’accéder à la liberté qu’elle va offrir à Izzi. De son côté, Elias est emmené sur l’estrade de condamnation à mort et passe à un cheveu d’être décapité par Hélène avant que plusieurs explosions soit déclenchées. Laia aide Elias à s’enfuir, Hélène leur offre une avance de quelques minutes pour qu’ils puissent entrer dans les catacombes. Au niveau du royaume, Marcus est empereur et Hélène est devenue sa pie de sang. La Commandante a infiltré la Résistance et a sans doute orchestré l’assassinat de l’empereur, sur ordre du Semeur de Nuit ? De quelle guerre à venir parle les Augures ? 

Fin de la zone à risque.

Ruta Sepetys – Le sel de nos larmes

 

Quatrième de couverture :

Hiver 1945. Quatre adolescents. Quatre destinées.
Chacun né dans un pays différent. Chacun traqué et hanté par sa propre guerre.
Parmi les milliers de réfugiés fuyant à pied vers la côte devant l’avancée des troupes soviétiques, quatre adolescents sont réunis par le destin pour affronter le froid, la faim, la peur, les bombes… Tous partagent un même but : embarquer sur le Wilhem Gustloff, un énorme navire promesse de liberté…

Mon avis :

Il y a 3 ans, Ruta Supetys m’avait happée avec Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre, une lecture émouvante et éprouvante mais indispensable. En attendant la sortie  de son adaptation cinématographique Ashes in the snow (le tournage a débuté début 2016), je me suis procurée son dernier roman Le sel de nos larmes.

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Sophie Jomain – Quand la nuit devient jour

 

Quatrième de couverture :

On m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.
La dépression.
Ma faiblesse.
Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.
J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.
Le 6 avril 2016.
Par euthanasie volontaire assistée.

 

Mon avis :

Je connaissais de nom Sophie Jomain dont j’ai déjà croisé les livres sur de nombreux blogs mais jusqu’à présent, ils ne me tentaient pas plus que ça. Il aura fallu de Quand la nuit devient jour pour que je m’y intéresse de très peu.
Dans ce roman, l’auteure aborde deux sujets tabous : la dépression et l’euthanasie.

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Top Ten Tuesday n°21

Le Top Ten  Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Frogzine.

Cette semaine porte sur les 7 raisons qui font qu’on préfère les livres papiers aux e-books.

Alors, j’ai beau avoir un Kindle depuis quelques années, je dois lire 1 e-book sur 10 livres papiers et pour tout dire, je n’ai aucune idée de la durée  de la batterie de mon Kindle car je lis généralement pas plus de 2 voire 3 livres à la suite et je le laisse en veille avant de le reprendre plusieurs semaines voire mois après et à ce moment là, la batterie s’est vidé toute seule 😀

Bref, je suis contente de ma liseuse mais je préfère largement lire des livres papiers parce que :

1)  Pour choisir sa future lecture, c’est toujours plus simple et agréable de parcourir sa PAL, de regarder les dos de relire la 4ème de couverture de celles qui attirent notre attention, d’en lire les premières lignes plutôt que devoir allumer sa liseuse, désactiver le mode avion pour avoir accès aux informations, revenir à l’accueil, etc …

2) Quand je lis, j’aime caresser du doigt la couverture et tripoter la tranche.

3) En parlant de tranche, j’aime savoir où j’en suis dans le livre avec un marque-page ou savoir combien de pages il me reste avant la fin d’un chapitre ou d’une partie.

4)Bien que je n’ai pas pour ambition d’avoir pleins de bibliothèques remplies de livres, je ne me vois pas non plus vivre dans un appartement vide de livres, c’est impensable !

5) Pas de risques de problèmes d’appareil. Quand je pars en vacances pendant plus d’une semaine hors de chez moi, je prends mon Kindle pour avoir un max de lectures plutôt que de m’encombrer de pleins de livres mais j’ai toujours cette peur d’avoir une panne d’appareil en étant loin d’une librairie et je prenais 2/3 livres en plus au cas où.

6) En parlant de vacances, sauf si vos livres sont empruntés ou si vous y tenez encore plus qu’à la prunelles de vos yeux, les livres papiers souffriront moins du sable, de l’eau, de la chaleur ou du froid que votre liseuse.

7) Une liseuse, vous vous en servirez pour lire des ebooks et c’est tout. Un livre une fois lu, vous pouvez vous en servir pour rehausser quelque chose et si vous vous faites attaquer par un zombie, c’est plus efficace que des vinyles. 😛

David Vann – Sukkwan Island

 

Quatrième de couverture :

Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

 

Mon avis :

Ah … la nature sauvage, se ressourcer, se retrouver, la tranquilité, etc … ou pas. J’aime bien commencer mes avis en mettant mon petit diablotin qui exprime mon ressenti mais parfois même si le livre est bon voire très bon, je ne trouve pas qu’un diablotin souriant ou des étoiles dans les yeux soit vraiment approprié pour décrire mon ressenti parce que non, je n’ai pas fini Sukwann Island avec des étoiles dans les yeux ou le sourire aux lèvres même si c’est un très bon roman.

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Francesca Zappia – Je t’ai rêvé

Quatrième de couverture :

La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être  » normale « .
– On joue au jeu des vingt questions ?
– OK , mais c’est moi qui les pose cette fois.
– Ça marche.
– Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
– Ne m’insulte pas.
– Est-ce que tu es vivant ?
– Oui.
– Tu habites ici ?
– Oui.
– Je te connais ?
– Oui.
– Est-ce que je t’ai rêvé ?

 

Mon avis :

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Plus que la phrase d’accroche de John Green, c’est surtout le thème de ce roman qui m’a attirée ainsi que les couleurs de sa couverture que je trouve très douces et apaisantes.

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Cindy Van Wilder – Les Outrepasseurs, tome 3: Le libérateur

(AVERTISSEMENT : Il s’agit d’un 3ème tome et la quatrième de couverture contient des spoilers. Allez plutôt lire ma chronique du premier tome  et revenez plus tard 🙂 )

 

Quatrième de couverture :

Un terrible hiver s’abat sur la Grande-Bretagne. Peter, qui a été sauvé par Arnaut, se retrouve seul, car le Chasseur et le lion d’Arnaut sont affectés par la disparition de la magie. Arnaut tombe dans un coma profond, auquel il semble n’y avoir aucune solution. Jusqu’à ce que Peter comprenne que le sous-sol de Lion House regorge de ressources cachées…

 

Mon avis :

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La voilà ! La conclusion de la trilogie* amorcée dans Les héritiers ! Dans ce dernier tome, la disparition de la magie est l’enjeu le plus important de l’intrigue, celle-ci entrainant une maladie mortelle chez tous les êtres qui sont concernés par cette dernière. Fés bien sûr mais aussi métamorphes, change-peaux et Outrepasseurs. Alors que Sneizkaïa (qui n’a plus rien à perdre avant de mourir elle aussi) déclenche un ultime Hiver sur la Grande Bretagne, Peter se remet de ses blessures et Noble tente de maintenir sa place.

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Henning Mankell – Comedia Infantil

 

Quatrième de couverture :

Quelque part en Afrique, la nuit, un homme assis sur le toit d’un théâtre contemple la ville. A ses pieds, un enfant blessé est en train de mourir. Nelio, âgé de dix ans, a vécu a guerre civile et l’errance. Il lui raconte son histoire, en opposant à la barbarie des hommes la poésie et la générosité d’un imaginaire enfantin. Une parole poignante qui résonne comme une fable universelle.

 

Mon avis :

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Comedia Infantil, c’est Nélio qui raconte sa vie au narrateur à ses côtés et ce sont les impressions de ce dernier sur les moments qu’il partage avec celui qui changera sa vie.

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Top Ten Tuesday n°20

Le Top Ten  Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire prédéfini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Frogzine.

Cette semaine, le thème porte sur les 10 7 critères qui rendent un blog attrayant et nous donnent envie d’y retourner.

 

1) Son ou sa rédactrice a des goûts littéraire similaires aux miens.  C’est d’ailleurs le minimum. ^^ Généralement, quand je tombe sur un blog que je ne connais pas (c’est souvent en voulant lire une chronique d’un livre qui m’intéresse), je cherche un sommaire et je regarde si on a des livres lus en commun et si c’est le cas, je regarde les avis. De plus, je ne me contente pas de 2 ou 3 avis similaires. Si j’estime que nous avons suffisamment de goûts ou de points de vue en commun, alors je penserai à revenir.

 

2) La variation des genre littéraires. Même si un blog uniquement centré sur la fantasy m’attirera beaucoup plus qu’un blog centré sur la romance paranormale, j’apprécie quand un.e blogueur.se se lance dans des genres qu’il a moins l’habitude de lire. Exemple : un passionné de fantasy qui de temps en temps se lance dans un roman historique totalement dépourvu d’éléments merveilleux. Même si le contraire n’est pas vrai, ça montre une certaine curiosité chez la personne. Et puis lisant moi-même plusieurs genres, j’apprécie de pouvoir trouver des idées lectures sur un blog plutôt que sur 30. Je pense aussi à l’optimisation du temps. ^^

 

3) La longueur de la chronique. Personnellement,  je n’aime pas trop  quand la chronique est trop longue. C’est assez difficile de quantifier ce critère mais je dirais que c’est entre 200-250 mots et 800-900 mots même si ça  peut être plus.  Par contre, si je dois pas mal scroller avec ma souris pour lire l’intégralité de la chronique, ce n’est pas bon.  Pourquoi ai-je ce critère de la longueur ? Pour deux raisons principales. La première, c’est le temps. La deuxième, c’est le risque de trouver un spoiler dans la chronique. Si une chronique est vraiment longue, j’ai toujours peur de la lire parce que j’ai peur que son auteur révèle des éléments que je préfère découvrir par moi-même. Je ne parle pas seulement de la fin ou de l’identité du meurtrier mais si la personne explique en long et en large comment fonctionne le système de magie d’un univers, ça ne passera pas. A la place, je préfère qu’elle  donne un aperçu qui  me donne envie d’en savoir plus par moi-même.

4) Dans le cas d’une chronique longue, j’aime beaucoup la présence d’une conclusion. Dire que je ferme systématiquement  la page d’un blog qui n’écrit que de longues chroniques serait faux. A la place, je regarde si la personne a écrit une conclusion en 3-4 paragraphes pour les flemmasses de mon genre qui ne veulent pas passer 10 minutes à être totalement concentrée sur leur chroniques. 😛

 

5) Une bonne orthographe/grammaire. Tout le monde fait des fautes. J’ai relu cet article avant de le publier et j’aurais peut-être oublié des fautes mais il y a des fautes que je ne supporte pas et qui me servent de critères d’élimination. Je parle de la confusion entre « ça »/ « sa », « ou »/ »où », « quand »/ »quant », « sait »/ »ces »/ »c’est »/ »ses » « -é »/ »-er » « voir »/ »voire » et probablement la pire, celle qui me donne envie de m’arracher les yeux et me donne la certitude d’avoir atterri sur la page Skyblog* d’un kikoolol, c’est « comme même » au lieu de « quand même ». Argh ! Si vous avez tendance à faire ce genre de fautes, sachez qu’il existe des petites astuces très simple qu’on trouve facilement sur le net. 🙂 N’oubliez pas non plus de laisser le correcteur orthographique de votre navigateur activé. Ce n’est pas parfait, mais il remarquera sûrement des fautes que vous ne voyez pas lorsque vous écrivez votre chronique. Le mieux, c’est de se faire relire par une autre personne et vous avez ce sujet sur Livraddict qui est là pour ça.

 

6) La touche personnelle. J’aime beaucoup quand on perçoit la personnalité du/de la  blogueur.se en lisant sa chronique. Son humour, sa sensibilité, sa proximité avec ses lecteurs.

 

7) Le design. Pas besoin d’aller toucher le CSS ! Un design clair est beaucoup plus attirant qu’un design sombre. Le pire, c’est une police de couleur claire sur un fond noir, ça fait mal aux yeux. ^^

 

Et vous quelles sont les choses qui vous attirent ou qui au contraire vous rebutent ?

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Carole Martinez – Du domaine des murmures

Quatrième de couverture :

En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son vœu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe… Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et ce souffle l’entraînera jusqu’en Terre sainte.

 

Mon avis :

Bien que je n’ai pas écrit de chronique dessus Le coeur cousu de Carole Martinez m’avait fait une très bonne impression quand je l’ai lu. Quatre ans plus tard, je retente l’expérience avec Du domaine des murmures. L’auteur confirme t-elle son talent ?

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