Ange – Ayesha T1

 

 Titre : Le peuple turquoise

 Auteurs : Anne et Gérard Guéro (ANGE)

 Série : Ayesha, tome 1

 Genre : Fantasy

 Edition : Bragelonne (2011)

Mon ressenti :

Quelque part en mer, dans un monde ravagé par les guerres et la peste depuis des millénaires… Arekh, un galérien au passé mystérieux et trouble, est arraché à une mort certaine par une belle inconnue qui se révèle n’être autre que Marikani Aya Arrethas, héritière de la lignée des rois-sorciers d’Harabec. Accompagnés d’une suivante et d’un autre esclave sauvé de la noyade, les rescapés vont tenter de rallier la cité natale de la souveraine. Mais pour cela, ils devront déjouer les nombreuses embuscades tendues par l’émir, l’irréductible ennemi de la jeune femme. Des pics aux mines souterraines, du palais d’été des rois d’Harabec à la Cité des Pleurs, c’est une course-poursuite aux mille périls qui va s’engager…

Livre lu dans le cadre de la 4eme édition du challenge LDPA. Merci à Sia pour son choix ! 🙂 Je peux déjà commencer par dire que mon avis était plutôt mitigé au départ. Pour sa défense, le livre bénifie d’une bonne écriture, les auteurs ayant réussi à unir leurs plumes respectives et à travers les détails historiques, politiques, on sent également que la conception et l’histoire de l’univers d’Ayesha a été réfléchie même si celui ci n’est pas rare dans la fantasy  puisqu’on on y retrouve deux pays en guerre depuis des millénaires et l’ombre des dieux et de la religion qui pèse sur le destin des hommes. Toutefois, les auteurs ont quand même su apporter leur touche personnelle. Tout d’abord, on nous parle du Peuple Turquoise, un peuple envoyé par les Dieux et destiné à devenir esclaves des hommes libres et enfin que ce soit à travers des noms par exemple, cet univers a un côté oriental assez marqué. J’ai donc commencé ma lecture avec la certitude d’être en présence d’auteurs qui maitrisaient leur travail. Pourtant, il m’a fallu plus de la moitié pour être embarqué par l’aventure. Pourquoi ? Tout simplement parce que dans cette première partie, les évènements se déroulent comme l’annonce la quatrième de couverture et j’avoue que je n’avais pas envie de fuir avec les personnages pendant 350 pages. J’ai aussi eu l’impression d’attendre quelque chose d’inconnu et d’être frustrée que ça n’arrive pas. Et pour ne pas arranger les choses, les personnages ne m’ont pas vraiment plu dès le départ. Le narrateur Arekh m’a semblé froid et distant.

Bref, pendant cette première partie, j’étais donc en attente de plusieurs choses. En attente de voir Arekh se dévoiler un peu plus et en attente que la course-poursuite s’arrête. Heureusement, mes voeux ont été exaucés dès le début de la deuxième partie quand le groupe parvient à rejoindre la ville de Marikani. A  partir de ce moment, on se retrouve plus dans une fantasy rempli de complots, de politique, trahisons, etc … toujours sous le regard des Dieux. Les personnages se dévoilent également, Arekh nous fait part de son passé, de ses doutes, ses sentiments et du coup parait plus humain qu’au début.  La présence du Peuple Turquoise est aussi une occasion de parler de racisme et de préjugés et j’ai été plusieurs fois choquée de la réaction de certains personnages.

En conclusion, je n’ai pas commencé ce premier tome sous les meilleurs auspices. Heureusement, la seconde partie nous emmène dans une fantasy dans le genre du Trône de fer et ce roman montre là son potientiel assez élevée. Comme il s’agit d’une trilogie et que j’ai les tomes restants dans ma PAL, je lirai la suite avec plaisir.

Livre lu dans le cadre de la 4eme édition du LDPA Challenge, en binôme avec Sia.