Marie Pavlenko – La fille-sortilège

Quatrième de couverture :

« Six clans, six magies, six pouvoirs. Un destin. »
Six Clans dirigent la Cité. Chacun possède une Magie qui commande aux éléments ou aux êtres vivants. De leur union dépend l’équilibre. C’est pourquoi durant la Fête des Échanges, les adolescents sont soumis à des épreuves, en vue d’être initiés. Parce qu’elle a échoué, la jeune Érine est bannie, loin de sa famille et de son Clan. Condamnée à survivre dans la zone d’exil, elle va bientôt découvrir le sombre secret de la Cité. Et le terrible complot qui menace de la détruire.

Une fantasy à la fois classique et originale : une quête, une élue mais un traitement actif et moderne. Une figure féminine forte et déterminée. Une lecture haletante, pleine de rebondissements. Tels sont les atouts principaux de ce roman destiné à un public jeune adulte épris d’aventures extraordinaires.

Mon avis : 

tresbonnelecture

Avant de lire La fille-sortilège, je connaissais déjà Le livre de Saskia dont j’avais lu et aimé le premier tome. Le deuxième attends d’ailleurs d’être lu. Même si ces deux livres visent le même cœur de cible, j’ai quand même trouvé que La fille-sortilège était plus adulte que l’autre.

Dès le prologue, le lecteur est immergé dans l’univers. On commence à suivre Érine alors qu’elle déterre des cadavres, travail qu’elle faisait avec Malcor jusqu’à son décès. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire dès les premières pages, je me suis posée beaucoup de questions et j’avoue que la quatrième de couverture est assez trompeuse car le lecteur s’attend à suivre les premiers pas dans la zone de l’exil et pas à la rencontrer quatre ans plus tard. Heureusement, si le lecteur est lâché d’emblée, les réponses à ses questions finissent par toute arriver.  La Cité crée par l’auteur et son fonctionnement m’ont séduite d’emblée. En effet, implantée dans le désert, la Cité et leur habitants  doivent leur survie à la Magie, répartie entre 6 clans. Je ne me souviens plus exactement du nom de tous les clans, mais il y a par exemple, les Guérisseurs qui tirent pouvoir des plantes afin de pouvoir soigner les gens, les Sourciers qui peuvent faire apparaître de l’eau, les Planteurs qui s’occupe de toute la nourriture, etc … En apparence, la Cité est parfaitement gérée, personne ne semble souffrir de la faim (enfin sauf Erine et les orklas mais techniquement, ils ne font pas partie de la Cité) mais en réalité comme dans toute administration, il y a des litiges et des conflits d’intérêt. L’univers crée par l’auteur est donc suffisamment original et bien expliqué pour que le lecteur s’immerge très vite dans l’intrigue – une fois le prologue passé ^^.

Cette dernière est très classique (un ou une jeune héroine  qui découvre qu’un complot menace sa cité est un schéma très présent dans la fantasy) mais ce n’est pas toujours nécessaire que l’intrigue soit originale pour être emballante et hormis quelques révélations que j’ai devinés d’avance, je n’ai trouvé aucune longueur dans le traitement de l’intrigue. Certes, il y a bien évidemment des moments où l’action se fait peu présentes mais comme j’ai beaucoup aimé les personnages et leurs relations, je n’ai pas vraiment remarqué ces moments là. Côté personnages, Erine est celui que nous connaissons le mieux puisque c’est de son point de vue que l’histoire nous est racontée. Je me suis vite attachée à son personnage qui tente de survivre malgré tout. On suit également beaucoup Arkadi, le compagnon de route d’Erine – plus jeune de quelques années de cette dernière – Arkadi m’a fait penser au petit frère qui joue au grand frère. 🙂 Tout comme avec Erine, j’ai très vite apprécié Arkadi.

En conclusion, une écriture efficace, des personnages attachants et un univers intéressant par son fonctionnement font de La fille-sortilège une très bonne lecture malgré une intrigue classique et quelques prévisibilités.

Merci aux éditions Le Pré Au Clerc pour cette lecture !

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