Karen Maitland – La compagnie des menteurs

Quatrième de couverture :

1348. La peste s’abat sur l’Angleterre. Rites païens, sacrifices rituels et religieux : tous les moyens sont bons pour tenter de conjurer le sort. Dans le pays, en proie à la panique et à l’anarchie, un petit groupe de neuf parias réunis par le plus grand des hasards essaie de gagner le Nord, afin d’échapper à la contagion. Neuf laissés-pour-compte qui fuient la peste mais aussi un passé trouble. Bientôt, l’un d’eux est retrouvé pendu, puis un autre noyé, un troisième démembré… Seraient-ils la proie d’un tueur plus impitoyable encore que l’épidémie ? Et si celui-ci se trouvait parmi eux ? Toutes les apparences ne vont pas tarder à s’avérer trompeuses et, avec la mort qui rôde de toutes parts, les survivants devront faire preuve d’une incroyable sagacité, au milieu des secrets et des mensonges, pour trouver le mobile des meurtres et résoudre l’énigme avant qu’il ne soit trop tard…

 

Mon avis :

tresbonnelecture

Ne vous laissez pas totalement avoir par la phrase d’accroche sur la couverture du livre. Faites vous avoir mais oubliez la mention « thriller historique ». La compagnie des menteurs n’est pas un thriller ou un roman policier, si c’est absolument ce que vous cherchez, sachez que la première mort arrive très exactement à la page 316 (merci la table des matières ! ^^) et qu’après, il n’y a pas d’enquête pour retrouver le ou la coupable.

La compagnie des menteurs, c’est plutôt un très bon road-book au contexte historique qui possède une ambiance particulière.

L’histoire commence quand la peste arrive en Angleterre où nous faisons la connaissance de Camelot qui sera notre guide tout au long du roman, Camelot vit sur la route depuis de nombreuses années en revendant des fausses reliques. Alors que Camelot n’a pas l’habitude de voyager en compagnie, plusieurs personnes vont partager sa route afin de fuir la Pestilence. Au complet, la compagnie comptera neufs personnes aux personnalités et passés bien différents. Parmi ceux que j’aurais choisi comme compagnons de voyage, Camelot et Rodrigo sont ceux qui m’ont le plus plu. En revanche, Zophiel et Narigorm m’ont beaucoup énervée, le premier est un être imbuvable et la deuxième est une enfant mystérieuse mais très flippante. Elle et ses putains de runes m’ont données envie de lui coller des baffes à cette sale gosse. Si un jour, un TTT porte sur les personnages enfants qui nous ont le plus énervés/marqués en mal, elle sera dedans. 😛

Comme je le disais plus haut, La compagnie des menteurs possède une ambiance particulière. Imaginez que vous faites route dans un pays en proie à une épidémie mortelle, qu’il pleut sans arrêt depuis des mois et que votre compagnie est constitué d’inconnus plus ou moins sympathique ou antipathique et que tout le monde semble cacher quelque chose aux autres et ajoutez que vous entendez les hurlements d’un loup qui hurle autour de vous et que ce loup semble vous suivre … Pas franchement le cadre idéal pour une promenade de santé, non ? Mais attendez de lire 300 pages, la première mort ne sera pas la dernière et à partir de ce moment, la paranoia entre les membres de la compagnie devient plus importante.

Pour conclure, La compagnie des menteurs est un très bon roman qui malgré le nombre de pages assez élevé se lit assez rapidement. Malgré le contexte, on prend du plaisir à suivre la route des personnages. Si le degré de sympathie peut varier d’un personnage à l’autre, ils ne sont pas survolés et sont réussis.

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